neurones actives et colorées, touchées par la conscience
Réflexion

L’Univers de Conscience

Le milliardaire visionnaire Elon Musk affirmait l’année dernière que l’humanité avait toutes les chances d’exister dans une simulation de réalité virtuelle. Cette déclaration repose sur des hypothèses telles que l’évolution exponentielle de la technologie jusqu’à obtenir une capacité de calcul gigantesque et la possibilité de programmer la conscience humaine, animale, végétale.

Cette théorie pose une multitude de questions métaphysiques, physiques, éthiques ; mais celle qui nous intéresse aujourd’hui est la nature de la conscience.

 

En 2009, Robert Lanza, pionnier de la recherche sur les cellules souches a publié un livre nommé « Biocentrisme » dans lequel il affirme de son côté que le cosmos est une création de notre conscience. Cette hypothèse est en accord avec les théories bien connues de physique quantique comme par exemple l’influence de l’observateur sur le résultat.

 

Ces deux théories révèlent deux croyances opposées se dessinant dans le monde d’aujourd’hui : est-ce l’environnement, l’univers qui créé la conscience ou la conscience qui créé l’univers ?

Nous étudierons la nature de la conscience des deux points de vue, sans jugement, pour tenter d’arriver à la réponse à cette interrogation.

 

 

L’univers à l’origine de la conscience

 

La conception classique – donc la croyance que la majorité de l’humanité retient – est que la conscience n’est que le produit de nos connexions neuronales et gliales ; qui est le sous-produit des règles physiques que nous connaissons bien. Déjà, la première supposition est que la physique quantique est ignorée car ses règles ne sont pas réconciliables avec la physique traditionnelle. En physique quantique, par exemple : il est possible de faire voyager l’information plus vite que la vitesse de la lumière via l’intrication quantique. Comme nous l’avons vu plus haut, il est aussi possible que le fait que nous observions la nature l’affecte, or les règles que nous connaissons sont supposées être les mêmes que nous soyons présents ou non.

 

Prenons donc le cerveau. La mémoire est encore un des sujets les plus mystérieux le concernant : aucune zone particulière n’est le siège de la mémoire, ou plutôt chaque zone du cerveau gère un petit aspect de la mémoire : explicite, court terme ou long terme, implicite …

 

Selon le professeur Damasio, le corps est le fondement de l’esprit conscient. C’est à partir de celui-ci que la notion du « soi » peut émerger par opposition à l’extérieur. Le corps est aussi l’origine de toutes les émotions en partant en premier lieu de l’opposition « plaisir » et « douleur ». Les autres émotions n’étant que des variations.

 

Durant notre vie, la plasticité de notre cerveau nous permettrait d’apprendre, les réseaux neuronaux se formant et se déformant pour que nous puissions nous adapter à notre environnement. Toute notre personnalité serait un mélange entre qui nous sommes au plus profond et des conditionnements auquel nous serions soumis.

 

Cependant, parler du cerveau comme de source de la conscience est aussi inexact d’un point de vue matérialiste : les dernières études affirment que le cerveau n’est pas le seul responsable de la conscience. Comme le dit le professeur Damasio, le corps et l’esprit sont liés. Le cœur et l’intestin par exemple sont des centres nerveux très importants pour traiter l’information.

 

La conséquence de cette vision est qu’avec la défaillance du corps, la conscience elle aussi disparaît à tout jamais. Comment expliquer alors les expériences de mort éminente où alors que le système nerveux défaille, la conscience elle ne s’est jamais portée aussi bien ? Comment expliquer les états modifiés de conscience ?

 

 

 

La conscience à l’origine de l’univers

 

Il existe un fossé entre la physique quantique et la physique classique. Les lois ne sont en effet pas les mêmes et cela explique les différences d’approche de la communauté scientifique. Des experts comme Lanza, affirmant que la conscience et l’univers sont liés émergent de plus en plus de par le monde.

 

Citons par exemple Stuart Hameroff qui affirme que le cerveau est bien l’organe par lequel passe la conscience mais il n’en est pas l’origine. Pour lui, la conscience serait la résultante des effets de la gravitation quantique dans le cerveau ; et lorsque la mort survient, l’esprit perdrait son état quantique ce qui provoquerait sa diffusion dans l’univers.

 

D’autres scientifiques, en tentant d’unifier les différentes branches des sciences, de combler ce fossé, ont fait des trouvailles qui nous intéressent. C’est le cas de Nassim Haramein qui en a fait son cheval de bataille. Etudier toute la science l’a conduit à également développer des théories sur la place de la conscience dans le cosmos.

Sa théorie est proche de celle de Hameroff : selon lui, l’interaction entre le vide qui se trouve partout et la matière créé la conscience. Le vide est en effet pas si vide que cela. Il y a les ondes gravitationnelles, l’énergie noire, la matière noire. Le vide se trouve bien sur dans l’espace, mais aussi à l’intérieur de chaque atome et forme même la majorité de sa composition (99,99%). Nous sommes tous du vide qui a pris forme. Nous avons parlé dans un article précédent du champ de Higgs qui se trouve partout, même dans le vide et de comment son interaction avec les particules élémentaires créait la masse.

Dans ce vide, se trouverait l’information du tout, de l’univers entier de manière holographique.

 

Cette unification du tout et de la conscience permet de résoudre les interrogations suscitées par les expériences de mort éminente et les états modifiés de conscience.

 

Ce qui est étonnant est que la majorité des civilisations anciennes (Maya, Kongo, Hindoue…) ont intégré des idées similaires dans leur croyances. Pour elles, l’Homme est une partie du tout et au lieu de chercher les réponses à l’extérieur, préconisaient de les chercher à l’intérieur.

Il n’y aurait pour elles qu’une seule conscience qui se manifesterait à travers les êtres vivants : humains, animaux et plantes car les études montrent qu’elles sont conscientes comme nous en avons parlé ; mais aussi par les objets qui elles aussi vibrent et sont touchées par le mouvement primordial que nous évoquerons une prochaine fois.

 

neurones actives et colorées, touchées par la conscience

Un Univers de conscience

 

Pour ma part, je ne pense pas que ces deux approches soient totalement antinomiques. Il y a un peu de vrai dans chacune. L’univers a pu former la conscience à partir de la matière dans le même élan que la création de l’univers par la conscience. Cependant, le matérialisme n’explique par les différentes expériences de conscience élargie ou hors du corps, que j’ai vécu, et c’est là que je choisis de croire plutôt en la spiritualité.

Tout comme l’Unité a permis à Haramein de se pencher sur la conscience, l’enjeu de la définition de la conscience est l’unité. Avec une étude plus approfondie de la théorie de ce dernier, nous nous rendons compte qu’au-delà de ce que Lanza affirmait, l’univers ne serait pas tant la conséquence de la conscience que son miroir. L’un et l’autre seraient indissociables. L’univers agit sur la conscience… Et la conscience agit sur l’univers.

 

Pour être précis, nous ne vivons pas tous dans le même monde. Chacun s’est forgé son image mentale de ce qu’est l’univers, son environnement, avec d’infinies variations sur les règles qui le régissent. Le même événement provoquera un sentiment d’insécurité chez l’un et de sécurité chez l’autre. Un même comportement sera une menace pour l’un et rassurant pour l’autre. Si nous sommes persuadés que seules les personnes malhonnêtes réussissent dans la vie, nous allons créer dans l’univers via la loi d’attraction (ou de résonance), les éléments pour corroborer notre croyance.

Chaque monde individuel se superpose à ceux des autres, ils échangent l’un avec l’autre car nous ne sommes pas isolés.

 

Si tel est le cas, alors nous pouvons déduire que nous sommes 100% responsables de tout ce qui nous arrive, nous sommes les créateurs de notre monde. Et comme les anciens le disaient si bien, à l’intérieur de nous se trouvent les réponses et les clés pour le modifier.

La seule limite à notre entière responsabilité est l’égrégore, ou la conscience du groupe. Ce que le groupe croit, la pensée collective, a plus d’impact sur la réalité que la pensée d’un seul Homme. Mais la bonne nouvelle est que nous pouvons changer les croyances des autres. Non pas par la force, mais par la patience et la pédagogie. Ainsi, petit à petit, nous pouvons changer le monde qui nous entoure. En commençant par notre monde individuel, notre petite réalité.

 

J’espère que cet article vous aura plu  !

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Je vous envoie plein d’amour et de compassion

Namasté !

 

Flavien M.

 

 

 

 

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